vendredi 23 février 2007

RIONS TROIS FOIS : HA ! HA ! HA !



J’ai décidé aujourd’hui de vous parler d’un sujet plus léger. Mes gaffes, mes perles, mes fantaisies. Je suis très originale et imaginative, d’après mes proches et au grand dam de certains que je fais rire malgré eux.

De nature assez baroque, il m’arrive d’avoir des idées farfelues qui me traversent l’esprit et que je mets parfois à exécution, en fonction des circonstances. Je suis certaine qu’il vous est arrivé, à toutes et à tous, d’avoir des envies de concrétiser vos inclinaisons inaccoutumées. Vous me le direz.

Quelques exemples : De vous faire passer pour une étrangère dans votre propre pays et de demander votre chemin avec l’accent espagnol à une passante ?

D’avoir envie de répondre à la énième personne qui vous dit dans une journée : «Comment allez-vous ?» «Qu’est-ce que ça peut vous foutre ?»

D’entrer dans un magasin de bibelots et d’en casser un ou deux peut être trois quatre ? (Petit conseil, vérifiez préalablement votre police d’assurance)

De donner un coup de pied dans le postérieur du type qui marche devant vous.

De faire une grimace au conducteur qui est arrêté à côté de vous en attendant que le feu passe au vert.

D’imaginer votre voisin dans sa salle de bain en caleçon à petits pois rose et jaune prêt à prendre sa douche en chantant OK Corral ?

D’attraper un fou rire nerveux devant votre associé pendant qu’il est en train de vous exposer un projet sérieux, tandis que vous avez les yeux fixés sur les siens forme de trou de pine, ses cheveux huileux et ses lèvres humides ?

De trouver des surnoms imagés à votre entourage ?

Personnellement, j’ai le don, suivant la personne que je vois, de l'incorporer à un personnage. Dans ma collection, j’ai le Diable de Tasmanie, le chat figaro, le frère Rapetou, Bugs Bunny, le bouton de rose, Lyly fleur, Cléo le poisson, Titi l’oiseau, les gouillettes, le sadique, La poud. Etc.

Un jour, tandis que j’essayais une robe dans un joli magasin que je fréquente régulièrement, une vendeuse d’expérience que je connais bien, caractéristique par un défaut de langue me dit…. Je vais essayer de l’imiter phonétiquement :

«Oh mais que za vous va bié, co z’aimrais ete gande et mince co vous, pou poter cé peti obe» Véridique ! Non.. Non, elle n’est pas africaine, c’est sa façon d’articuler.

D’après-vous ? Quelle a été ma réaction ? Prise d’un glorieux fou rire, j’ai dû m’engouffrer dans la cabine d’essayage pour tenter de recouvrer ma sagesse. Laissant deux membres de ma famille en présence de cette brave dame, tentant sans grande conviction, de faire diversion en lui parlant de la pluie et du beau temps avec le maximum de sérieux. (Mes fous rires étant très contagieux)

Rassurez-vous, je n’ai nul besoin de consulter un psy. Et je sais être rationnelle lorsqu’il le faut. Je ne me prends pas au sérieux voilà tout. L’humour fait partie de ma vie. Je ne peux vivre sans, c’est pour moi une sensation de bien être. Ceux qui me connaissent bien vous le diront.





dimanche 18 février 2007

FRANÇAIS D'ALGÉRIE DE DUNKERQUE À TAMANRASSET.



N'hésitez pas à cliquer sur les liens pour avoir une un meilleur point de vue.




Tous les français métropolitains devraient le savoir, puisque l’Algérie fait partie de l’histoire de France, que ce pays a été conquis par la France en 1830. Les pieds noirs nés entre 1830 et 1962 étaient des descendants d’immigrés, venus pour la plupart de France mais également d’Espagne, d’Italie, de Maltes etc. pour différentes raisons. La majorité des pieds noirs ont quitté l’Algérie en 1962. Année de l’indépendance de ce pays. Certains sont partis avant, d’autres un peu plus tard. Une minorité a décidé de rester.

L’insurrection a débuté le 1er novembre 1954 appelée aussi (La toussaint rouge)
À mon avis, même si l’indépendance de l’Algérie était inévitable, elle aurait pu se passer autrement.

Je crois que tous les acteurs, des deux côtés de ce drame, ont été les victimes de l’histoire de mensonges et d’intérêts politiques. Toutes ces horreurs ont été le fruit d’un engrenage sans fin. Pourquoi d’autre pays colonisés ont recouvré leur autonomie sans atrocités ? On est en droit de se poser la question. L’OAS s’en est pris à toute la population algérienne, commettant des massacres. Le FLN n’a guère fait mieux, il a torturé, violé, tué des français, mais également des arabes qui ne souhaitant pas coopérer. Pourquoi ? Était-ce pour les libérer ou pour atteindre le pouvoir ? Quant aux militaires français, ils n’étaient pas tous des saints, ayant eu l’occasion de converser avec des membres de ma famille, sous-officiers et hauts gradés qui avaient accès aux coulisses de l’armée, j’ai beaucoup appris. Il aurait été préférable de faire appel à l’intelligence pour régler les conflits. En ce qui concerne l’Algérie on a choisi la force dégénérée et la torture.

Il ne faut pas oublier le sort réservé aux harkis, ils étaient arabes et se sont battus pour la France contre la rébellion. Ils ont été abandonnés et massacrés quelques jours après l’indépendance. Pourtant des ordres avaient été donnés pour que les harkis soient rapatriés. Certains, une minorité l’ont été officiellement, d’autres ont dû partir clandestinement. Arrivés sur le sol français, on les a parqués, tels des animaux dans des camps, n’ayant même pas le droit d’accéder librement au territoire français. À ce jour les harkis, les enfants et petits enfants de harkis n’ont pas encore eu droit à une reconnaissance à part entière de la France. Ils se sont battus pour une histoire à laquelle ils ont tout sacrifié.

En résumé, moralité de ce tragique drame : 1,5 millions de morts des deux côtés. Des «Pieds noirs» Éclatés un peu partout, des harkis en perte d’identité, une Algérie qui souffre encore cruellement par la faute de ceux qui leur ont fait croire qu’ils se battaient pour leur dignité.

Il est peut-être temps de tourner la page. Il est cependant difficile d’oublier.

Je n’étais qu’une petite fille lorsque j’ai quitté l’Algérie. Je ne referai pas l’histoire. Je m’arrêterai là. Je vous laisse le mot de la fin.

jeudi 15 février 2007

GLOIRE À MES AÏEUX !








VIDÉO

J’avais envie de me faire plaisir en vous présentant un diaporama du pays où je suis née et de mon petit village qui s’appelait Maison-Carrée, renommé : El-Harrach. C’est à Maison- Carrée que j’ai vu le jour. J’ai quitté ce pays encore enfant, une année après l’indépendance de ce pays. Mon grand-père qui était un sage homme, pensait que la cohabitation était possible. Il s’est trompé. Dommage ! Nous avons laissé là bas des amis. J’espère que je les retrouverai. En attendant, je continue à porter l’héritage de mes aïeux.


En sachant qu’un jour j’y retournerai.




Extrait d’un passage de la chanson de Jean-Pax Méfret :


Tu sais,
Qu'on y soit né, qu'on y soit tout simplement passé,
Alger, c'est une ville qu'on peut pas oublier.
Tu comprends maintenant, dis, tu devines
Pourquoi je regarde tant vers le pays de mes racines ?



Bonne visite ! Persuadée que vous serez enchantés par ces belles images.






Dédié à : Adèle, Raphaël, Rose, Pascal, Yvette, Paul, Irma, Joseph tous ceux et celles sans qui je ne serais pas.

lundi 12 février 2007

JE RÊVE, TU RÊVES, NOUS RÊVONS, RÊVONS ENSEMBLE !







Vous arrive t’il de faire des rêves étranges ? Moi oui, à tel point qu’en me réveillant il m’arrive d’aller consulter le dictionnaire des rêves, histoire de me rassurer.

Je pourrais écrire des romans ! En voici quelques uns résumés.

Il m’arrive souvent de rêver que je vole, dans les airs je tiens à préciser, jamais dans les magasins. Petite fille, je faisais souvent le même rêve : J’entrais dans une pâtisserie, la porte était ouverte, j’étais seule devant des piles de gâteaux multicolores, des sucettes géantes des glaces. Je prenais tout ce qui me plaisait et j’engloutissais, sans prendre un gramme, ce qui explique peut-être pourquoi je suis restée svelte. Ceci est une autre histoire….. Ce rêve s’est dissipé au fil du temps. Néanmoins il m’arrive encore de rêver que mon cousin, qui était également mon compagnon de jeux, (N’ayant que lui sous la main avec Kiki Bonnefois et le petit François Esposito) Me poursuit, une paire de ciseaux à la main pour me couper une natte. Nous sommes enfants. Allez savoir pourquoi ! Peut-être un vieux traumatisme qui a marqué ma vie à tout jamais, qui sait !


Je développe également des rêves beaucoup plus sérieux. Je me trouve alors dans un pays en guerre, j’entends les déflagrations des bombes, tout n’est que ruines autour de moi, j’essaie de fuir en vain ! Je ne vois jamais la sortie, exceptée lorsque je m’éveille brutalement.

Mes grands-parents peuplent souvent mes rêves. Je les revois paisibles, me souriant. Je me sens bien auprès d’eux. Souvent je remonte le temps et revêts la robe d’une femme du peuple, je suis au moyen âge, je porte un panier rempli de fruits.

Je rêve fréquemment que je me promène le long d’une plage, dans la brume. Je suis habillée d’une longue robe et j’entre dans l’eau tiède. J’avance lentement, une main se tend vers moi et je distingue un enfant que je n’arrive jamais à atteindre. Parfois il s’agit un petit garçon, parfois d’une petite fille. Je ne parviens jamais à les identifier.


Un rêve que je n’oublierai pas, c’est celui que j’ai fait il y a trois ans. Je regardais le ciel, lorsque maman m’est apparue avec ses beaux cheveux blonds. Elle me souriait tout en descendant vers moi pour terminer sa chute en une pluie d’étoiles.

Pourquoi rêve t’on ?

Est-ce que le rêve est la clé des songes ? Est-ce qu’il nous informe sur notre véritable être ? Je fais souvent des rêves prémonitoires. Ce sera pour un prochain volet, en attendant, n’hésitez pas à me parler de vos expériences dans ce domaine, si vous en avez envie bien entendu…..

vendredi 9 février 2007

OBJECTIVEMENT




Si un jour je devais retourner définitivement en France, ce qui m’ennuierait c’est de retrouver des gens stressés sur les routes, les coups de Klaxons des automobilistes qui, pour gagner une place, n’hésitent pas à vous faire une queue de poisson. Ceux qui vous piquent une place de stationnement sous le nez, ceux qui ne s’arrêtent pas lorsque vous vous engagez sur un passage protégé. Les stressés qui ne peuvent s’empêcher vous insulter parce que vous ne roulez pas assez vite. Les grèves de la SNCF (Reconnaissez qu’ils ne sont jamais contents ceux-là) Et puis les grèves de toutes sortes.

Ne pas me sentir en sécurité le soir dans les rues. En France pour qu’un policier intervienne vous devez être à l’article de la mort. Au Québec, lorsque vous appelez la police parce qu’un type malveillant erre aux abords des écoles, des immeubles etc. la police a vite fait de mettre le holà ! Les français ne sont pas souvent contents et ont tendance à se plaindre la bouche pleine.

Je connais beaucoup de québécois qui sont sur les chantiers dès 6 heures le matin et qui repartent à 6 heures le soir. D’autres n’hésitent pas à ajuster deux emplois en même temps. Bien sûr ma culture est différente, bien sûr il y a des carences, notamment dans le secteur médical qui est déplorable. Moralité mieux vaut être en bonne santé au Québec. La France se dit en régression dans le secteur de la santé , ce n’est pas faux, mais s’il vous plaît, comparons ce qui est comparable. Que ces français viennent vivre au Québec et alors ils comprendront. Une de mes amies française est repartie en France avec un cancer de l’utérus qui n’a pas été décelé à temps. Les urgences regorgent de malades qui attendent des mois et des mois avant de pouvoir être traité médicalement, par manque de médecins, d’infirmiers(ères). Lorsqu’ils arrivent à la date J. Il est souvent trop tard. Ce n’est pas du pipeau, ce j’écris est la réalité. D’ailleurs il y a quelques temps j’avais fait paraître une lettre ouverte dans un journal. Je ne faisais pas trop d’illusions, ce fut un coup d’épée dans l’eau. Mais au moins je peux me permettre de dire ce que je pense.

La France me manque terriblement, parce que je suis loin de mes proches, loin de ma culture. Les valeurs, les priorités ne sont pas les mêmes ici. Oui j’aime la France par-dessus tout. Je voulais simplement pousser mon coup de gueule et replacer les choses dans leur juste contexte. N’ai-je pas un peu raison ?

mercredi 7 février 2007

FAUT PAS POUSSER MÉMÉ DANS LES ORTIES




En lisant un quotidien québécois dont je tairai le nom, j’ai appris, non sans surprise, que l’union des artistes du Québec avait demandé en décembre 2006 de voter une loi qui obligerait les grands studios américains à faire doubler leurs films au Québec, sous prétexte que les films doublés en France provoquaient des maux de tête aux cinéphiles québécois.

Preuve à l’appui, voici d’après certains québécois comment les français s’expriment dans les films, veuillez m’excuser pour ce langage trivial qui n’est pas le mien, je ne fais que citer :


«Putain, ce clébard shlingue vraiment» «Méga strange» «Ça va être nickel» «Ça va être la teuf» «T’as gerbé sur ton costard»


Je me demande si la migraine ne serait pas plus aigue chez les français qui entendraient par exemple ceci :



«Enwaye don un chien chaud pis une broue. Pis cesse don d’bavasser d’même, pô qu’ça à faire moué qu’écouter vos niaiseries, c’est don ben platte. J’dois prendre mon vieux bazou pour aller faire ma shop. Y fait frette en titi, les flos filent pô, pis j’ai eu une chicane avec ma blonde chu tanné.»


Horreur malheur, si je suis ce raisonnement et dans la perspective où une telle loi venait à passer je ne préfère pas imaginer Fabrice Luchini où Catherine Deneuve causant en joual .

Un duo qui pourrait donner ceci :


Fabrice Luchini s’adressant à Catherine Deneuve :



«J’ai l’goût touai ma chouchoune d’amour»…. Traduction : «J’ai envie de toi ma chérie»



Réponse de Catherine Deneuve à Fabrice Luchini :



«C’est tiguidou, déguédine-toi l’cul me too j’ai l’goût»…. Traduction : «Je suis d’accord, dépêche toi, moi aussi j’ai envie de toi»




Moralité : Il faut croire que c’est ça la diversité culturelle.

Sur ce, je vais aller me coucher, je sens une migraine monter en moi.

samedi 3 février 2007

À DISTANCE JE FERAI VOTRE PORTRAIT



Ce n’est pas du pipeau ! Je vous propose aujourd’hui un test qui vous en dira long sur vous, à savoir toutefois.


a) Vous devez absolument répondre à mes questions en toute franchise (ne détournez pas les réponses)

b) Je préfèrerais (Si je vous connais déjà) Que vous répondiez en indiquant un autre pseudo. Ceci afin de ne pas m'influencer. Vous pourrez ensuite, si vous le souhaitez, m'apprendre qui vous êtes réellement ou conserver votre anonymat. Me dire si j'ai dit vrai où si je me suis leurrée.


c) Vous pouvez répondre par oui. Non où par une phrase.


Attendez-vous à être surpris par mon analyse….



Enfin si vous n’y croyez pas. Laissez tomber.



C’est parti pour une longue soirée d'hiver.



A. Quelle est votre plus grosse qualité ?

B. Votre plus gros défaut ?

C. La phrase ou le mot que vous détestez entendre ?

D. La phrase où le mot que vous aimez ?

E. Si vous étiez un animal vous aimeriez être ?

F. Un film vous seriez ?

G. Un personnage célèbre ?

H. La personne que vous admirez le plus ?

I. Si vous deviez changer quelque chose chez vous ce serait ?

J. Éprouvez-vous parfois le besoin de mentir ?

K. Pourquoi ?

L. Aimez-vous ce que vous faites ?

M. Êtes-vous envieux ?

N. Quelle est votre couleur préférée ?

O. La couleur que vous détestez ?

P. Aimez-vous votre prénom ?

Q. Êtes vous difficile ?

R. Dans quel domaine ?

S. Vous partez sur une île déserte. Vous avez droit à cinq objets, lesquels ?

T. Que représente l'argent pour vous ?

U. La vie ?

V. L'amour ?

W. La mort ?

X. En avez-vous peur ?

Y. Oui.. Pourquoi ?

Z. Non Pourquoi ?


Essayez de me donner deux citations que vous auriez pu écrire.

À vos claviers…. Pendant que je me concentre :-)