vendredi 9 mars 2007

CES HOMMES DES FORÊTS

VIDÉO
Lors d’un de mes déplacements en forêt, j’ai pris des photos que je trouve superbes. Évocatrices pour certaines, artistiques pour d’autres. Ces clichés nous dévoilent la vie rude des bûcherons, des conducteurs d’engins, de ces hommes passionnés par leur travail et dont on parle trop peu. Passionnés à tel point que certains ont décidé d’élire domicile sur leur lieu de travail. Ils vivent dans des campements pratiquement jour et nuit en été lorsqu’il fait très chaud, en hiver à - 40 o Celsius, Ces hommes dévoués, des vrais de vrais, me font penser au film «Les Grandes gueules» de Robert Enrico, réalisé en 1965, mettant en vedettes de grands acteurs tels : Lino Ventura, Bourvil, Marie Dubois, Jess Hahn, Henia Suchar etc.


On ne s’improvise pas bûcheron ou forestier. Ce métier nécessite une connaissance manuelle très complète. Il y a des gestes qu’il faut savoir faire, beaucoup de choses qu’il faut connaître, Parce que chaque situation est différente. S’imprégner de la topographie des lieux, prévoir l’emplacement de la chute pour éviter tout dégât aux arbres voisins et à faciliter le débardage en tenant compte de l’asymétrie de l’arbre, du feuillage et de l’inclinaison du tronc.

Conclusion : en forêt, on ne trouvera jamais un travail où l’on doit effectuer deux fois la même chose. Cela n’existe pas, c’est la loi de la nature rien ne se ressemble. C’est un métier où l’on s’initie sur le terrain. Le métier de bûcheron entre autre, ne s’étudie pas dans une école. C’est un travail où il faut de la pratique, c’est pourquoi il est conseillé de l’apprendre avec des anciens qui ont l’expérience. C’est également un métier dangereux.

Il faut avant tout aimer la nature et la respecter. Ce que ces hommes que j’ai approchés font avec art.

Je tenais aujourd’hui à leur rendre un modeste hommage au travers de cette vidéo que vous pourrez visualiser en tête de cet article.

Merci pour avoir pris le temps de lire et de cliquer sur les liens .

VIDÉO EN HAUT À GAUCHE DE L'IMAGE.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien, il est dit que je serai le premier à écrire sur ton nouveau post.
Je trouve ta vidéo très belle et fort instructive. Je me suis retrouvé quelques années en arrière, "chez vous autres" lorsque Fr....cy m'avait emmené sur un de ses chantiers. Je n'avais pas vu l'abattage des arbres, mais le débardage, l'utilisation de la grue avec le grappin, (comme on peut voir sur ton diaporama), m'avaient fort impressionné. J'avais d'ailleurs filmé longuement la scène.
C'est vrai que le métier de bûcheron nécessite d'abord des compétences certaines car la nature ne pardonne pas (surtout dans des pays comme le Canada), un renoncement total à tout confort, un courage et un goût pour la nature car, comme tu l'as dit il faut l'aimer pour pouvoir la respecter.
J'avais trouvé aussi que tous ces hommes, portant chemises
"carottées" et casquette, pas mal
"rough", me faisaient penser aux acteurs du film de Robert Enrico
"Les grandes gueules", notamment le regretté Jess Hahn, le plus français des "amerloques" de l'époque (que j'aimais beaucoup) et bien sûr notre grand Lino Ventura.
Un bien bel hommage que celui là.
Le Colombo français à la retraite

Appelez moi Do a dit…

Merci pour ce premier post Colombo, je ne pense pas que les ouvriers des forêts puissent lire ton témoignage. Si c'était le cas, ils seraient certainement contents de savoir qu'on s'intéresse à leur profession.

C'est un métier impressionnant. Effectivement il faut voir les exploitations pour mieux comprendre.

J'avais également beaucoup aimé le film «Les grandes Gueules» de Robert Enrico, qui réunissait une brochette d'excellents acteurs.

30ansjtecasselesdents a dit…

Bon il est vrai que j'ai eu la chance de recevoir les photos en avant-première. Mais je dois dire que le montage avec la musique donne encore une autre dimension aux photos, au sujet. Je le trouve très réussi et ce n'est pas pour jouer les lèches-bottes, je le pense sincèrement, et vous me connaissez (après est-ce que moi je vous connais tous? Ceci est une autre histoire!!! N'est-ce pas Espi!) Bon bon j'essaie de la faire venir sur le blog afin que le flot de message continue!

30ansjtecasselesdents a dit…

PS: Dit Colombo tu ne l'aurais pas le DVD des Grandes gueules, que je le vois un jour, depuis le temps que maman m'en parle!

Anonyme a dit…

Oui, mdâme, je dois l'avoir dans ma dvdothèque. Il ne me reste qu'à le retrouver.
Le Colombo français à la retraite

Anonyme a dit…

Encore une qui a réussi à perçer mon anonymat !
Et Espi, tu n'as pas ton mot à dire sur les "beaux" bûcherons québecquois ?
Le Colombo français à la retraite

Appelez moi Do a dit…

Merci Ludi pour tes deux posts. Je te conseille vivement de regarder ; «Les grandes gueules» Persuadée que tu ne seras pas déçue par les beaux bûcherons. Effectivement, ils sont beaux à l'intérieur.

Tu constateras, si tu regardes ce film, certaines similitudes avec les photos en noir et blanc que j'ai prises.

Ton papa qui est chef d'entreprise, n'ignore rien de ce métier. Je l'ai vu abattre des arbres, monter sur des engins, partir en quatre roues dans des endroits dangereux, marcher durant des heures dans les forêts montagneuses etc. Je crois ma Ludi qu'on peut également lui lever notre chapeau !

30ansjtecasselesdents a dit…

Juste pour te dire que si tu doutes de ton article, moi je le trouve très bien ainsi que ta vidéo. Donc voilà, on ne parle pas assez de ce métier et toi tu l'as fait...

Appelez moi Do a dit…

Merci Ludi pour ce nouveau post, comme tu le sais j’ai rédigé cet article tout particulièrement pour rendre hommage à ces hommes que j’ai vu travailler. Ces hommes simples et non simplets qui aiment la nature davantage que ceux qui la polluent.

Par ailleurs beaucoup pensent que diriger une entreprise c’est facile, il n’en est rien et tu es bien placée pour le savoir. Les hommes qui gèrent un tel business, ont mille fois plus de fonctions, de préoccupations, de mérite.

Lorsque le temps leur en donne la possibilité, alors seulement ils raccrochent le téléphone, posent leur plume, ou retirent leurs bottes trempées d’avoir trop marché, s’installent dans un fauteuil pour pouvoir enfin se détendre, apprécier un bon livre et s’ouvrir sur le monde.