samedi 6 janvier 2007

Je ne peux m'empêcher d'y penser


La prise d’otages à travers le monde est devenue monnaie courante. J’ai choisi Ingrid Betancourt pour parler de cette injustice parmi tant d’autres. D’une part parce que Ingrid Betancourt est sans doute la plus médiatisée, ensuite parce qu’ayant lu pas mal de documents sur elle, dont son livre «La rage au cœur» écrit bien avant son enlèvement et qui dénonce le cartel de la drogue, la corruption, la misère et toutes les ignominies qui existent en Colombie. Ingrid Betancourt m’est devenue familière. J’ai l’impression de la connaître un peu au travers de ses écrits.

Je pense souvent à ces êtres humains détenus dans des conditions, ignobles, à ce qu’ils doivent vivre, penser s’ils en ont encore la force, aux conditions insalubres, aux maladies à l’humiliation. À leurs familles à leurs enfants. Aux pouvoirs politiques, à leur lenteur, rien de concret ne semble être entrepris pour la libération de ces êtres séquestrés. On nous donne de faux espoirs et le dénouement reste incertain. On a l’impression que la situation des otages est devenue banale. Comme beaucoup de situations dramatiques qui affectent notre monde !
Information de dernière minute à lire.

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