Une poésie d'un être qui m'est cher.
J’ai épousé le ciel un soir de décembre
En auscultant le pouls du monde
D’en haut, les pieds pendants
J’ai souri avalant l’humanité
Dans ma gorge une branche a craquée
Le feu tiède a frémit, juste un instant
Juste un instant
Je t’ai vu
Transpirant de sels humides
L’écume au bord du cœur
Tu as dressé ton bras vers les nues tremblantes
Oubliant l’enfant que tu étais
L. B.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire