mercredi 27 décembre 2006

Parce que je porte l'héritage



UNE PENSÉE A NOS MORTS ET A NOS DISPARUS A NOS CIMETIERES A NOS ÉGLISES RESTÉS A JAMAIS EN ALGÉRIE .




Je voulais vous faire entendre, voir, lire quelques témoignages de l'époque. L'Algérie ne fait-elle pas partie de l'histoire de France ?


Les voici :








Isly



Aujourd'hui je pensais à l'Algérie, cela m'arrive !




Poème :

par François Le Cap (Dr Maurice ROLLET)

La poitrine gonflée de soleil et de vent, Les chants scouts, les feux de camp, Les galoches et l'école buissonnière, Les culottes courtes et les taloches, La première Communion, les silences mystiques, Les vacances, le blé vert, C'est la poitrine en herbe!

La poitrine oppressée par l'immense chagrin que le premier amour vous a fait en partant, Les premiers mots, les premiers gestes, Et ce baiser volé sous la porte cochère, On voudrait en mourir, C'est si bon et si terrible aussi!Et on oublie sa mère!C'est la poitrine imberbe!

La poitrine constellée de rubans multicoloresChargée de palmes et d'étoiles de bronze,Remportées dans le feu et roulant dans la guerre,Enchaînée au devoir par une fourragère,Placardée de sang frais, d'honneur et de courage,Mouillée de peur, de sueur, écoeurée des carnages,C'est la poitrine superbe!

La poitrine étouffée sous le poids des injures,Meurtrie par les mensonges, salie par les parjures,Offerte, rebelle, aux princes de la trahison,Comme un oiseau en cage gardant un coeur blessé,Ignoré de ses frères, exhalant les mots dursPour clamer sa colère,Dieu m'est témoin, j'accuse!C'est la poitrine acerbe!

La poitrine trouée de douze balles dans la peau,Dans un dernier rempart, habillée d'un drapeau,La poitrine affaissée, cassée le long d'un poteau nu,Dans la dernière salve criant: Jamais vaincu!

La poitrine qui sombre en la dernière ivresse, Le sable blond qui boit le sang de la jeunesse, Pas de fleurs, pas de gerbe.

Au Lieutenant Roger Degueldre. chef des Commandos Delta fusillé au Fort d'Ivry le 7 Juillet 1962. Officier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Croix de Guerre. 6 Citations. 4 blesures. Ancien FTP. Il avait fait le serment de l'Algérie Française au jour de sa décoration des mains du Général Massu.




mardi 26 décembre 2006

Je vous aime tellement

Il y a des larmes d'amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel.

Charles PEGUY.

Ça n'arrive qu'aux autres.

La petite bête jouait au jardin, et j'avais sa tête au creux de ma main, un oiseau de plus, un oiseau de moins. Tu sais, la différence c'est le chagrin !Il n'y a pas eu école ce matin, il n'y aura plus d'enfance au jardin, un oiseau de plus, un oiseau de moins.Tu sais, la différence c'est le chagrin !La petite bête jouait au jardin, c'était une fête comme tous les matins, un oiseau de toi, un oiseau de moi, venait ici manger dans notre main.Ça n'arrive qu'aux autres, mais c'était le nôtre.Tu sais, la différence c'est le chagrin



Il était une fois deux femmes Qui ne s'étaient jamais rencontrées. L'une dont tu ne te souviens pas, L'autre que tu appelles "Maman". Deux vies différentes Dans l'accomplissement d'une seule, la tienne. L'une fût ta bonne étoile, L'autre est ton soleil. La première te donna la vie, La seconde t'apprit comment la vivre. La première créa en toi le besoin d'amour, La seconde fut là pour le combler. L'une te donna tes racines, L'autre te donna son nom. La première te transmit ses dons, La seconde te proposa un but. L'une fit naître en toi l'émotion, L'autre calma tes angoisses. L'une reçut ton premier sourire, L'autre sécha tes larmes. L'une t'offra l'adoption, C'est tout ce qu'elle pouvait faire pour toi. L'autre pria pour avoir un enfant, Et Dieu la mena vers toi. Et maintenant quand en pleurant Tu te poses l'éternelle question, Héritage naturel ou éducation, De qui suis-je le fruit ? Ni de l'un ni de l'autre mon enfant, Tout simplement de deux formes différentes de l'AMOUR.






À VOUS !






































Au nom de l'amour


Au nom de l’amour

Donnez nous l’espoir
La force de croire
Le courage d’aider
La volonté d’aimer
Des bras pour relever
Des jambes pour avancer
Des mains pour travailler
Un outil pour défricher
Un arbre pour planter
Un moyen pour récolter

Au nom de l’amour

Donnez nous des yeux
Des yeux pour regarder
Des bras pour relever
Un cœur pour consoler
La nécessité de ne pas juger

Au nom de l’amour, acceptons nos différences, cessons de nous plaindre, arrêtons-nous, regardons-nous, faisons la paix.

Au nom de l’amour, au nom de l’amour, au nom de l’amour !

Dominique. À tous les hommes et les femmes de bonne volonté en commençant par moi.

Aussi haut.


Aussi haut que les étoiles sont plantées dans le ciel

On les voit du plus profond qu’on voit s’assombrir notre âme.

On se dit qu’ils nous aiment, nous regardent nous protègent.

Elle est peut-être là notre consolation.


Dominique L

Une branche a craqué


Une poésie d'un être qui m'est cher.


J’ai épousé le ciel un soir de décembre

En auscultant le pouls du monde

D’en haut, les pieds pendants

J’ai souri avalant l’humanité

Dans ma gorge une branche a craquée

Le feu tiède a frémit, juste un instant

Juste un instant

Je t’ai vu

Transpirant de sels humides

L’écume au bord du cœur

Tu as dressé ton bras vers les nues tremblantes

Oubliant l’enfant que tu étais


L. B.

couleur marine

Texte écrit par un être plein de talent et qui m'est très cher.

Une couleur éteinte s’est endormie sur les branches de l’aurore
Et ses pétales suspendus entre ciel et songe scintillaient dans les replis de la terre
Elle soupirait parfois quand la nuit faisait d’elle une inconnue
Sous les crevasses embrumées
Elle s’inventait aquarelle
Valsait dans la moiteur du jour
Lorsque les nuages ont trépassé d’ennui
Elle a enfouit son manteau de plomb sous un corail
Sa voix s’est perdue dans la déchirure
Elle s’est échouée sur les parois battantes d’un récif

Ludivine B.

Y PENSER ET AGIR !

Actuellement Plus de 4000 hommes, femmes, enfants sont retenus en otages. Certains depuis plus de huit ans. Parmi eux, Ingrid Betancourt, Clara Rojas, des civils, des représentants politiques, des militaires...Les regarder souffrir dans un milieu hostile, survivre dans des camps, manquer d’eau et de nourriture, être humiliés, privés de liberté... Cela ne viendrait à l’idée de personne.Et pourtant c’est ce que notre télévision nous propose actuellement.


Une télé-réalité parodiant la réalité de milliers de séquestrés, presque oubliés de nos médias et des instances internationales. Nous espérons de toutes nos forces que l’existence d’une telle émission ne parviendra jamais jusqu’aux oreilles des otages, qui se demanderaient alors à quoi nous jouons.Et pourtant c’est ce que notre télévision nous propose actuellement.